par kanade » 26 Mai 2015, 21:22
Il est également très probable que la personne ais conscience de ses actes et de ses conséquences. Sinon, elle ne se cacherais pas, elle ne se dissimulerais pas, elle ne culpabiliserais pas.
C'est quelque chose de dure à expliquer.
Il peut simplement représenter... Une haine de soi. Tout peut allez bien. Pas de gros problèmes de familles, une scolarité normale, des amitiés sincères ou même l'amour... C'est un sentiments plus ou moins incompréhensible dans sa tête, qui devient une envie physique, une pulsion, à calmer, combler ou à contrôler...
Les nouvelles personnes donnent l'espoir d'un soulagement et d'un changement. Nous même, on ne veut plus vivre ça. Mais... On peut replonger. On ne change pas facilement son état mentale, même avec les années...
Ça apparait jeune, ça apparais vieux, ça apparait quand on est seul, ça apparait quand on est aimée, ça peut apparaitre sans raison visible...
De nombreuses personnes de mon entourage vivent ça.
Le "nous", la "replonge", bref... Je crois que vous l'aurez compris... Je comprend assez bien ce genre de sentiments car je le vis. Dans un style plus.. "light" ? Un peu comme le suicide psychologique...
Je me mutile psychologiquement. Aucune trace physique, c'est l'avantage ^^. Et de grosses griffures noires dans ma personnalité. Ça se cache facilement, face a la famille, aux amies, aux adultes qui voient en vous une jeune fille équilibrée et active, aux infirmières... "Mademoiselle, vous allez très bien, juste un peu de stress et un trait de caractère perfectionniste, non, rien qui n'expliquerais votre comportement anxieux".
Oui, perfectionniste. Se reprocher chaque comportements, chaque paroles, ses gestes, son corps, ses pensées, son envie de disparaitre, les autres, ses propres espoirs, ses occupations futiles... Tenter de se détruire. De paraitre, et non d'être.
(Est ce vraiment une forme de mutilation ?)
Je m'occupe des autres. J'ai des tas d'amies avec qui je m'amuse, qui compte sur moi. On me parle de chose personnel.
Mais je ne m'ouvre sincèrement à aucune d'elle.
Pour parler de ça, il faut vraiment avoir confiance en cette personne. Battre la peur de la perdre. Car si on se déteste, si on se comporte ainsi, si nous nous fuyons nous même, pourquoi l'autre resterais et nous accepterais tel que nous sommes ?
Parler, c'est dure, c'est l'un des dernier signal d'appel (en tout cas rarement le premier) car c'est une formulation claire et précise et de plus en plus sincère de la noirceur de son esprits.
Si il te parle à toi, ce n'est pas pour que tu change. C'est pour que vous changiez votre comportement ensemble. Que tu reste toujours prés de lui. Qu'il évolue dans le bon sens. Le plus important, c'est de le soutenir, non pas pour le sauver, mais pour qu'il ne plonge pas encore plus.
C'est un combat de tous les jours de s'accepter tel qu'on est. Tout le monde le vis mais à différents échelons, et cela peut s'exprimer ainsi.
(Je poste, je ne poste pas, tel est maintenant la question ^^)