Je suis tombée là-dessus :
http://www.jaime-ca.org/article-bd-le-h ... 94915.htmlJe suis assez partagée sur cette BD, d'un côté j'approuve totalement le fait que le féminisme ne signifie pas la répression des hommes, mais l'équité entre les deux sexes (d'ailleurs, j'aime bien en ce sens le panneau final "Je ne suis pas féministe, je suis humaniste), en revanche, l'auteur(e ?) donne l'impression que toutes les féministes sont des folles hystériques paranoïaques, alors que ce genre de femmes ne représentent qu'une majorité quand même... Après bon, c'est une caricature, le but est de mener à réflexion, et ça me fait réfléchir.
J'ai déjà subi le fameux "harcèlement de rue", et en fait, je trouve que le terme harcèlement ne s'adapte pas du tout à mon cas. Je veux dire, un mec qui va te dire "eh mademoiselle t'es vraiment charmante" en pleine rue, c'est clair, c'est loin d'être élégant, c'est même très repoussant comme approche, mais bon, ça reste un compliment et si le mec reste pas pour insister, y a pas réellement de mal. Ca m'a beaucoup plus dérangée la fois où un mec nous a accostée avec une amie, et lorsqu'on l'a ignoré (il avait l'air complètement bourré + défoncé, youpi) il s'est mis à nous insulter. Idem pour les mecs qui vont te siffler comme s'ils appelaient leur chien, ou qui vont te mater pendant dix minutes comme un morceau de viande, ça ça me dérange. Après, j'ai jamais vécu de situation où vraiment toute la journée, plein de mecs viennent t'aborder, te mater, te siffler (enfin, sauf en Espagne, à croire que ces messieurs n'avaient jamais vu une ado en short de leur vie). D'ailleurs, en Espagne, quand mon amie et moi nous avions fait remarquer au prof qu'on se faisait beaucoup draguer, il a dit qu'on n'avait qu'à pas se mettre en short. Bon. Le lendemain en jean long c'était pareil, donc ?