les otages, reconstruction d'une vie après libération...

[M@'juscule]

Les otages... Leur calvaire et surtout leur "come back" comment pensez vous qu'ils vivent cette après libération, après leur retour à la réalité et au retour au train train du quotidien abandonné?
En plus d'être marqués a vie, que pensez vous qui changent dans leur vie après une telle épreuve?
Debattez.

[Kitty]

Erza, ils ont passé trois ans en détention, et n'étaient pas journalistes.
À ce qu'on sait, ils n'ont pas été violentés par leurs ravisseurs non plus.

En revanche, totalement d'accord avec M@j, même avec une excellente prise en charge on ne peut pas savoir combien de temps ils seront traumatisés. Mais le monde avance tellement vite qu'ils vont devoir faire face. Je leur souhaite du courage, il va leur en falloir.
Sinon, les terroristes (ce sont eux dans ce cas), font ça pour des intérêts, pas juste pour garder des gens. Ils ont des rançons grâce à ça, ce qui est la principale source de revenus de leurs organisations. Cependant, s'ils n'avaient vraiment pas de cœur ils n'auraient pas libéré l'otage qui avait de gros problèmes de santé.

[Lucille]

Je suis entièrement d'accord avec Kitty. Il est impossible de ne pas avoir de séquelles après une telle expérience.
Je pense que les ex-otages ne réalisent pas encore ce qu'il leur arrive. Après trois ans de détention, revoir leur famille doit être un immense soulagement, et presque un choc. Peut-être ont-ils honte de se montrer, assez diminués tout de même, à leur entourage, et surtout à la presse?
Ils devraient avoir le temps de se reconstruire psychologiquement, avant de parler à la presse. Si ils le font, ce qui n'est pas obligatoire. Je pense que moi, je voudrais que les journalistes me laissent tranquille. Ils n'ont pas nécessairement envie de ressasser des souvenirs sûrement douloureux.
Et les preneurs d'otage font peut-être ça pour nourrir leur famille. Ce n'est pas pour les défendre, mais ils ont un coeur, peut-être une famille.
Mais ce qu'ils font est mal. Et ils doivent être punis.