Réalisé par Tom Hooper
Avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Derek Jacobi, plus
Titre original : The King's Speech
Long-métrage britannique , australien , américain . Genre : Historique , Biopic , Drame
Durée : 01h58min Année de production : 2010
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Synopsis : D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
Critique:
C'est un film de construction classique mais qui décrit avec un humanisme teinté d'une certaine malice la rencontre de deux univers on ne peut plus différents : Colin Firth en duc d'York, prisonnier des conventions et de sa parole, Geoffrey Rush en orthophoniste atypique peut impressionné par le sang-bleu de son royal patient. Avec une mention spéciale à Helen Bonham-Carter, que j'ai eu plaisir à retrouver en actrice et non pas en folle échevelée comme souvent ces derniers temps. Il est sûr que ce film ne se démarque pas par son parti pris historique, mais table tout sur la mise en scène d'un détail anecdotique handicapant au sein de la grande Histoire. Ainsi on pourra regretter le traitement rapide de l'utilisation de ce nouveau média qu'est la TSF au moment crucial de la déclaration de la 2ème guerre mondiale, ou encore le traitement on ne peut plus rapide légèrement arrangé des relations de Churchill avec George VI et du positionnement de ce dernier par rapport à l'Allemagne hitlérienne. Malgré ces remarques, j'ai passé un agréable moment devant le Discours d'un roi alors pourquoi bouder son plaisir ?