Les livres que vous avez détesté ou jamais fini

[Reunawique]

Il y a une différence entre personnalités complexes et humaines, et les personnages de Twilight.
Dans Twilight, cette chère Bella tombe effectivement tous les trois pas. Sauf que ça n'a rien d'un défaut. C'est un mécanisme censé nous montrer à quel point elle est maladroite, et donc humaine. C'est censé nous faire sympathiser avec elle, sauf que moi, je ne mange pas de ce pain là. Cette "maladresse" qui la caractérise est juste énervante et surtout, cousue de fils blancs.
On pourrait aussi citer le fait qu'elle semble être d'une constitution très faible, puisque s'évanouissant à la moindre occasion (dès qu'elle renifle la plus petite trace de sang, voir dès que monsieur sparkling vampire lui souffle dans le nez)
Autre chose, dans le livre, elle se décrit elle même comme "commune" (bien que tous les autres lui vouent un culte assez étonnant pour une fille qui, si elle ne souffre pas de sous-estimation chronique, est considérée comme normale), ce qui est assez amusant sachant que Kristen Stewart, qui l'interprète, est tout sauf laide. Et devinez qui l'auteur voulait à la base pour interpréter sa Bella? Emily Browning. Donc soit Meyer est tristement vaine, soit elle tenait vraiment, mais alors vraiment à ce que Miss Bella-je-suis-commune apparaisse comme un canon de beauté à l'écran.
Vous avez remarqué que la description de Bella pouvait s'appliquer presque parfaitement à l'auteur, soit dit en passant?

Bella n'est pas, humainement parlant, viable. Elle ne possède pas de véritables défaut. C'est juste une vraie Marie Sue:
Tout le monde l'aime, un vampire qui est resté vierge et sans une pensée déplacée pendant des centaines d'années s'entiche d'elle, aucun pouvoir obscur des vampires ne semble marcher sur elle, et elle sent incroyablement booon. Wouhou.
Et encore une fois, elle est décrite comme normale, mais une bonne demi-douzaine de garçons rêvent quand même de jouer aux craquottes avec elle.

Et je ne m'attarderais pas sur le scénario bourré de défauts, ni sur les personnalités si peu complexes des autres personnages de la série.

Bref. En résumé, trébucher sur un cailloux n'a rien d'un défaut.
(Quant à Edward, il n'a même pas de personnalité véritablement définie, à part sa passion plus que discutable pour Bella. Pour celles qui ont lu le livre, le chapitre de la clairière est un exemple très criant. Oui, vous le savez. Vous vous êtes peut-être dit que c'était fait exprès, qu'Edward est un être torturé, mais la réalité derrière tout ça, c'est que Meyer ne sait tout bonnement pas ce qu'elle veut et n'a pas non plus l'intellect littéraire nécessaire pour développer quelque chose de bien.)

D'autres questions sur les raisons qui me poussent à dire que je n'aime pas Twilight?

Je suis d'accord avec toi, Lacrimaë. Je dis ça je dis rien.

[tithious]

X) Moi qui croyait t'avoir pris au piège!

[musicale-girl]

que de descentes de pierre Bottero!!
pour le style précieux c'est de la poésie c'est tout. et ensuite l'âme marchombre est assez dur a appréhender. mais après, question de gout!

[Rachel]

Reunawique, faut dire que tu argument super bien !
Sinon, le livre que je n'ai jamais fini : "L'arbre des possibles " de Bernard Werber, vraiment trop bizarre à mon goût et puis, il y en a un autre dont j'ai oublié le nom de l'auteur qui s'appelle "Maudite" , dans le genre roman nian-nian, tu fais pas mieux

[Reunawique]

Après tout dépend de la notion de poésie que l'on aborde.
Pour moi,la poésie, c'est Rimbaud et Rilke.
Pour d'autre, c'est Bottero.
Chacun ses références.
(Mais Bottero ne fait pas parti du cercle des poètes. Et ses phrases n'éveillent en moi que dédain. Tandis que Rimbaud, ah! Rimbaud...)

Je ne cherche pas à le descendre soit dit en passant. Je dis juste que son style me sort par les trous de nez. è_é Avis purement personnel bien entendu. On ne va pas non plus en faire un problème métaphysique.

Ah? Tu trouves Rachel? J'ai surtout l'impression d'être très brouillonne dans ce que je dis.
Werber? Je ne l'aime pas beaucoup, et pourtant j'ai lu avec passion son Cycle des Dieux (terriblement intéressant) ainsi que son Dictionnaire Du Savoir Universel et Absolu (en plus, on se couche moins bête).
J'aime et je n'aime pas je crois. Il y a quelque chose qui me déplait en lui, mais je ne saurais dire quoi.
L'arbre des possibles parlait de quoi?

[Rachel]

Dans l'arbre des possibles, ce sont surtout des nouvelles fantastiques ; je pourrais pas vraiment te dire exactement de quoi, il parle vu que je n'ai point fini le livre!

(Ah! Rimbaud! J'adore ! ^^)

[Reunawique]

(Non mais Rimbaud, c'est juste trop! *o* C'est le tremplin le plus pur de l'imagination, une terre vierge faite de mots et de sentiments crus, de l'or pour les yeux et l'esprit! Une illumination! Une enluminure de la pensée!)

-u- Bon. Ça me rend tout de même curieuse cet Arbre des Possibles. J'ai presque envie de rire. La raison pour laquelle tu n'aimes pas est tellement mystérieuse. OuO

[Rachel]

En fait, c'est que j'ai pas vraiment de raison de ne pas aimer le livre, c'est juste que j'accroche pas à son style

[Reunawique]

Et c'est une raison à part entière.
Enfin presque tout le temps.

Je dis presque parce qu'après, on se retrouve avec une génération de collégiens paresseux qui ne se donnent même pas la peine de lire le moindre bouquin un peu classique.

Sinon... Je me souviens d'un livre où j'étais parti sur les bases d'une haine féroce (il a volé plusieurs fois à travers ma chambre pour s'éclater contre le mur), à cause du style justement.
Je me suis tout de même forcé à le lire (j'étais bien obligée pour mon BAC de Français).
Il fait à présent partit de mes favoris.
Il donne un mal de crâne pas possible, mais une fois qu'on le fini, on a l'impression d'avoir accédé à un degré supplémentaire de connaissance.
Un Roi Sans Divertissement, de Giono, pour ceux qui aiment se faire souffrir pour la bonne cause.

[Nymphetameen]

Je serais curieuse de savoir ce que tu as pensé de la fin du cycle des Dieux, de Werber. Moi qui aime beaucoup cet auteur, j'ai été affreusement déçue par cette fin facile et digne d'un écrivain de seconde zone
Au passage, j'adhère complètement à ton analyse de Twilight. Tu le décris mieux que moi, mais c'est exactement ce que j'en pense.