Entre le Bien et le Mal... quelle différence ?

[Isa' Rogue]

[AnnaLi]

Je pense...qu'on ne peut pas juger. Que c'est un concept trop profond, et flou a la fois, car qui sommes nous pour trancher deux notions pareilles ? Je penses aussi que tout n'est ni bien,ni mauvais, que dire... L'amour : bien, mal ? La passion : bien, mal ?

Personne ne peut le dire, car personne ici n'est dieu tout puissant.

Le bien, le mal, c'est trop simple, il existe des millions de choses qui n'entrent dans aucune de ces catégories.

[Kylia]

Tout déPend du point de vue. Tuer un crimminrl peut paraître bien du point de vue des victimes. Mais mal du point de vue de la famille du crimminel.
Il n'y a ni bien ni mal. Il y a ceux qui ne reculent devant rien pour gagner et les autres.
Ca sera toujours comme ça. Les chasseurs et les chassés, les tueurs et les tués. Il y a aussi ceux qui sont entre les deux.

[Sentry]

Pas facile de reconnaitre ce qui est bien et ce qui est mal...Sachez toutefois que dans un bien peut se trouver un mal et que dans un mal peut se trouver un bien....

[Yûko]

Et tirer du bonheur du mal n'est pas forcément du mal, mais pas forcément du bien non plus ^^
(oh mais dites donc, on dirait que ça va virer très philosophique tout ça !)
En fait le bien et le mal sont deux notions très relatives. Ce qui peut paraître bien un jour, peut très bien sembler mal le lendemain

[yuki-tara]

Je pense que aussi c'est juste une question de point de vue ( comme le dit ma signature =D )
Regarder Death Note, les 2 principaux protagonistes sont persuadés de faire tout les 2 le bien --"

[Smallia]

Je pense que le Bien et le Mal existe mais qu'il est vraiment très difficile de les différencier...
Surtout que tout dépend du contexte : par exemple, tuer c'est Mal (enfin je pense ^^) mais tuer quelqu'un qui a tuer plusieurs personnes, au fond, c'est plutôt Bien.
Quelque chose de Mal, peut, selon le contexte, devenir quelque chose de Bien. C'est pour ça que c'est difficile de différencier le Bien et le Mal...

[Mevy]

Pour moi, il n'y a pas de réelle limite définie entre le bien et le mal, ce sont deux notions floues et assez étranges, dans le fond. Tout est effectivement une question de point de vue : le mal et le bien absolus n'existent pas. C'est un mythe. D'ailleurs, un mec ayant fait du mal à d'autres dans sa vie a toujours une raison, dont il est pas forcément responsable : mauvaise éducation, mauvaises fréquentations... Il a peut-être été battu, violé dans sa jeunesse, et là, personne n'aurait été ou presque pour dire que c'est un mauvais type.

J'adore Death Note, c'est un super manga vraiment très psychologique, et très tordu aussi, qui fait beaucoup réfléchir. Je vénère ses auteurs. (et je surkiffe L *bave*).

[Seven]

Le bien et le mal sont notions que l'humain a créé. Elles sont tout de même importantes dans un monde dans lequel on vit si on veut "évoluer" comme on aimerait l'être. L'être humain est l'un des animaux les plus complexes car il peut commettre des "crimes" sans que les raisons ne soient pour sa réelle survie. Je prends l'exemple d'une dispute, volonté de vengeance, jalousie matérielle ou autre, cleptomanie, problèmes d'ordres psychologiques etc... Ce que l'on considère de bien est peut-être considéré de mal pour quelqu'un d'autre. Mais ce qui est "bien" ou "mal" est décidé sur des "convention" où une majorité (ou minorité influençant la masse) a tranché. Ainsi, on nous dicte ce qui est bien et ce qui est mal.

Si on perd ses notions, on peut partir dans dérives qui vont à l'encontre de notre société... Je prends en compte une idée de Nietzsche qui disait que l'homme ayant passé outre les barrières du Bien et du Mal deviendrait ce que l'on nomme un surhomme... Le psychopathe n'ayant pas la notion que tuer n'importe qui pour un oui, un ou par simple envie serait donc un surhomme vu qu'il ne connait pas ces notions là.

Ce sont donc des valeurs abstraites dont on a besoin pour tenter de faire subsister tout le monde. Mais bien sûr, quand on regarde avant (il y a encore des cas maintenant...) le cas de l'homosexualité était considéré comme "mal". Progressivement, le cas commence à devenir "bien". C'est pareil pour les mariages forcés (mais tout le monde n'a pas la même vision).

Je prends un autre exemple qui est très mitigé : l'amour entre une personne d'une quarantaine d'année et un ou une adolescente (c'est plus souvent l'homme l'adulte et une fille adolescente vu qu'en moyenne les filles sont plus matures et les hommes à cet âge-là craquent légèrement...). C'était passable au moyen-âge et aux temps modernes (corrigez-moi si besoin est) et c'est devenu un tabou par la suite. Maintenant, il y a cette notion de "l'amour n'a pas d'âge". C'est un sujet assez difficile je trouve parce qu'il y a beaucoup de pour et de contre. Certains seront pour mais lorsque ça arrivera à leur proche, ils n'approuveront pas. Donc encore là, ça peut être subjectif. En quoi est-ce mal ? En quoi est-ce bien ? Je peux trouver des réponses assez cohérentes pour les deux.

Bon, j'ai faim donc j'ai plus d'inspiration pour écrire. A plus tard !

[Firtan]

Seven, ne cherches pas plus loin, Nietzsche ... C'est le mal x)

Non, plus sérieusement, comme dit et redit plus haut, les notions de bien et de mal dépendent avant tout de votre position, de vos points de vues. Ainsi, ce qui est bon pour vous ne le sera pas forcément pour autrui, bref, c'est vraiment très relatif. Pour résumer ça, je pense qu'on peut prendre l'exemple (ce n'est qu'une manière parmi des milliers d'exprimer cette idée) des gens qui pensent, que toute chose est à la fois bonne et mauvaise, mais qu'au contact d'un être "réceptacle" (le terme est pas vraiment bien choisi, je sais) l'une des deux faces prend le dessus, mais rarement de manière définitive. Perso, j'aime bien cette manière de voir les choses, même si c'est un peu simplet, surtout dit comme ça.

Cependant, dès que l'on parle de ça, il y a deux choses qui, je pense, méritent d'être mentionnées : Le plaisir et la douleur. Bon, bien sur ça paraît aaaarchi-simple dit comme ça. Mais c'est surement en partie de cela que sont nés les conventions populaires : la souffrance, c'est chiant, donc mal, et le plaisir, quel que soit sa nature, c'est bien, donc c'est le bien (mais aussi et souvent la source du mal). D'ailleurs, le seul fait que certaines personnes croient en cela et agissent en suivant grosso modo ces bases donne un vrai sens à tout ça. Puisque au final c'est nous qui faisons notre monde.

En tout cas, je suis quand même super fan du bien, et surtout du mal, même s'ils n'existent pas vraiment, parce que pour moi c'est comme la mort dans l’absolu, ça donne un sens. C'est pourquoi le "Surhomme" j'aime pas. Certes il serait au dessus des barrières du bien et du mal, mais je vois pas trop ce qu'il ferait après. Pour avancer, il faut un but, et dans la grande majorité des cas (chez les gens fait de façon normale, en gros), le but est lié étroitement aux valeurs, qu'il consiste à s'envoyer en l'air le plus de fois possible par semaine, payer à tout prix l'opération de sa sœur pour qu'elle vive ou simplement avoir quelques bon amis et ne pas se prendre la tête. Et les valeurs, elle dépendent généralement de ce qu'on pense juste/bien et/ou de ce qui nous apporte du plaisir (façon de penser très facile à casser, même moi je pourrais, mais super dure à défendre xD)