[quote="Nymphetameen"]
Pff ce genre de discours me dégoute profondément. Dans ce cas, ne vous plaignez jamais de rien, par pitié.[/quote]
Maltraiter un animal, c’est aussi grave que de maltraiter un être humain. Une chose est sûre: le jour où il n’y aura plus d’animaux, il n’y aura plus d’humains non plus. Sans eux, on ne peut pas survivre. La dessus, je suis d'accord.
J'ai jamais dis que c'était normal, bien ou qu'il ne fallait rien faire non plus...d'ailleurs je suis contre la Corrida et je m'en cache pas...pourtant c'est une institution. C'est ça que j'essaye de dire...
La maltraitance des animaux revient régulièrement hanter notre conscience d'Homo sapiens. Que ce soit les conditions de vie auxquelles les animaux d'élevage sont soumis, les modes d'abattage, l'utilisation d'animaux en recherche ou la cruauté envers des animaux domestiques, voilà autant de réalités qui nous conduisent à revoir notre rapport avec le monde animal et même à remettre en cause notre alimentation carnivore.
Sauf que :
La nature ne se préoccupe pas du droit de l'individu et personne ne critique, par exemple, le comportement du lion qui dévore la gazelle.
Ensuite, il n'existe pas de modèle nous permettant de répondre aux besoins de la population en protéines si nous cessons la production de viande parce que la protéine animale est de meilleure qualité que la protéine végétale.Des pays comme la Chine et l'Inde sont incapables de satisfaire leurs besoins grandissants en protéines avec leurs seules productions. De plus, comment remplacer la viande dans des environnements comme le Grand Nord, où la population vit en symbiose avec les produits de la chasse et de la pêche?
Toute mesure destinée à améliorer le bienêtre de l'animal a des conséquences économiques et il faut l'assumer. Exemple :
le Québec produit chaque année 165 millions de poulets qui disposent chacun d'une zone d'environ 27 centimètres de côté; si nous augmentions cette zone de 20 %, l'industrie avicole aurait besoin d'une surface de 402 000 mètres carrés de plus, ce qui nécessiterait 140 kilomètres carrés de terrain supplémentaires pour construire ces bâtiments.
Si on laissait vivre ces poulets huit jours de plus, il faudrait un ajout de 14,7 millions de kilos de grains pour les nourrir, ce qui demanderait une augmentation de 31 kilomètres carrés de terres consacrées à la culture de ces grains. Le transport de cette nourriture nécessiterait 38 000 litres d'essence. Cette longévité accrue du poulet entrainerait par ailleurs la production de 377 600 kilos de plus d'azote dus aux déjections animales.
En gros, «Il n'y a pas d'intérêt écologique à cesser l'élevage industriel»
Il faut éviter les abus, mais il faut aussi s'assumer. Nous avons, dans nos sociétés d'abondance, la liberté de choisir d'être végétarien, mais la nature ne fonctionne pas selon le principe de la liberté.
Voilà ce que je dis, ça peu paraître cruel vu comme ça mais bon. Après oui, bien sûr qu'il faut améliorer les conditions des animaux, je suis pas un monstre. Tout progrès est bon à prendre, si on en a les moyens...c'est aussi ça la réalité de la vie malheureusement. Bien que ça fasse pas plaisir par moment...
Et je rajouterais que la maltraitance faites aux animaux juste pour le plaisir est déjà puni par la loi , et bien évidemment que je luttes ou qu'on doit lutter surtout contre ça .