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Légende traditionnelle et autres mythes

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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar tithious » 23 Jan 2011, 14:00

Ouais c'est un conte sarcastique ! (on l'a vu en 6èmme)
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar Benjamin » 30 Jan 2011, 12:42

Modifié en dernier par Benjamin le 31 Jan 2011, 19:17, modifié 1 fois.
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar Nymphetameen » 31 Jan 2011, 19:07

La prochaine fois, évite les longs pavés comme ça, utilise plutôt tes propres mots, c'est plus sympa à lire.
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar Benjamin » 31 Jan 2011, 19:18

J'ai édite mais tu aurais été plus apte a en parler ;) :D
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar Kai Kratos-Nepaliath » 31 Jan 2011, 20:37

thib': ça me rappelle un humour à la magdane...excellent. Si on revoit la formulation et qu'on le passe en "language actuel" si j'ose dire,ce serait un carton sublime pour un humoriste...
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar Benjamin » 01 Fév 2011, 20:34

Un dieu de la wicca ou ...Ceruunos !!!:

Cernunnos



Cernunnos est une dieu gaulois. Aucun texte se rapportant à lui n'a été conservé. Les chercheurs en sont réduits à des conjectures fondée sur l'interprétations de l'onomastique et de l'iconographie pour comprendre son rôle dans la religion gauloise puis gallo-romaine.
Sommaire
[afficher]



Son nom est attesté par quatre inscriptions.

* La plus célèbre est celle du pilier des Nautes de Paris.
* Une autre, souvent considérée comme fausse, vient de Polenza en Italie.
* Une troisième, une tablette de cire découverte en Roumanie, atteste de son assimilation à Jupiter et qu'un collège funéraire lui a été consacré.
* Enfin la plus ancienne est en langue gauloise et donne la forme "Karnonos".

Le nom Cernunnos proviendrait de la racine indo-européenne *kor ou *ker et s'appliquant à des objets protubérants. On la retrouve en français dans cor et corne, en latin dans cervus ("cerf") et cerebrum ("cerveau")[1]. Le nom du dieu peut donc signifier le « Cornu ». De fait, il est systématiquement orné de bois de cerf.
Iconographie[modifier]
Cernunnos sur le chaudron de Gundestrup

L'iconographie, elle, comporte un dossier d'une soixantaine de représentations. Il est notamment représenté sur le chaudron de Gundestrup (récipient cultuel datant du Ier siècle av. J.-C.) et sur le pilier des Nautes de Lutèce (monument élevé par la corporation des Nautes, sous le règne de Tibère entre 14 et 37 après Jésus-Christ). Son iconographie présente certaines caractéristiques.

* Cernunnos porte le bijou emblématique des Gaulois, le torque, parfois autour du cou, accrochés à ses bois ou dans une de ses mains.
* Cernunnos est assis en tailleur, à la manière « bouddhique ». Cette posture est traditionnelle des dieux et des héros celtes[2], représentés en tailleur. On retrouve cette figuration chez les Guerriers accroupis découverts en 1860 à Roquepertuse dans les Bouches-du-Rhône.
* Cernunnos tient un sac de pièces qu’il répand ou un panier plein de nourriture, deux représentations de l’abondance.
* Cernunnos est parfois tricéphale ou à trois visages comme dans la stèle aux trois divinités découverte en 1973 aux Bolards, en Côte-d'Or.
* Cernunnos est tantôt représenté jeune et imberbe, tantôt comme un vieillard à la barbe fournie[3].
* Cernunnos est parfois entouré d’animaux, ce qui pourrait en faire un Maître du règne animal. Le serpent à tête de bélier lui est souvent associé. Ce serpent à tête "criocéphale" bénéficiait d'une grande popularité dans toute l'Europe celtique et en Gaule, illustrant l'unité culturelle réalisée par les Celtes au terme de leur expansion. On le retrouve dans les Alpes italiennes, sur les gravues rupestres du Val Camonica dès le IVe siècle, sur le chaudron de Gundestrup, sur les monnaies des Séquanes et des Boiens de Bohême[4].

La représentation de Cernunnos, dieu mi-humain, mi-animal, cesse apparemment au IIe siècle de notre ère[5]. A cette date, le panthéon gallo-romain est dominé par les formes classiques anthropomorphiques. Peu de temps après la conquête, la pacification des Gaules passe par un rapprochement avec les valeurs politiques et esthétiques du vainqueur.
Conjectures[modifier]
Cernunnos sur une gravure rupestre dans le parc national de la Naquane (Capo di Ponte)[6]
Cernunnos est-il le dieu de la prospérité et des saisons ?[modifier]

On pourrait interpréter le fait qu'il soit représenté tenant un sac de pièces ou un panier plein de nourriture comme le signe qu'il est le dieu de la richesse. Les bois peuvent symboliser la puissance fécondante et les renouvellements cycliques, ils repoussent pendant la saison claire de l’année celtique. Une sculpture de Cernunnos trouvée à Meaux, montre le sommet de son crâne muni de deux protubérances latérales qui suggèrent la repousse prochaine de la ramure[3].
Cernunnos est-il le dieu père des Gaulois ?[modifier]

Selon l'archiviste paléographe Anne Lombard-Jourdan, le dieu père des Gaulois auquel Jules César donne le nom d'un dieu romain, Dis Pater, nom archaïque de Pluton, pourrait être Cernunnos. Dis Pater est en effet le dieu du monde souterrain et des richesses comme pourrait l'être Cernunnos. Le dieu que Jules César nomme Dis Pater pourrait avoir été honoré sous des formes et des dénominations variées : tel peuple pouvait célébrer son culte sous tel ou tel nom selon des qualités divines mises en avant par les druides locaux[7]. Cernunnos est le seul dieu à porter systématiquement des attributs caractéristiques des peuples des Gaules comme les braies et le torque, ce qui plaide pour en faire un dieu père des Gaulois. Ces appellations ont donné naissance à des dieux plus connus : chacun de ces dieux ne serait en fait qu'une hypostase du dieu Père. Cernunnos pourrait être ainsi une désignation du dieu que Jules César nomme Dis Pater.
Cernunnos est-il une divinité archaïque ?[modifier]

Plusieurs éléments semblent indiquer que la figure de Cernunnos correspond à une divinité très ancienne.

* Un homme cornu figure sur une peinture pariétale de la grotte des « Trois frères » en Ariège.
* Sa posture « bouddhique » et sa présence sur un sceau de la civilisation de l'Indus (représentation d'un dieu à cornes, assis en tailleur, entouré d'animaux) pourrait faire penser à une origine indo-européenne.
* On peut signaler qu'à l'époque protohittite il existait dans la civilisation du Hatti un culte du cerf. Il persistera d'ailleurs, en Cappadoce un culte similaire, d'où pourrait découler la vision de saint Eustache, général romain amateur de chasse. Ainsi, Placidus se convertit au christianisme et prit le nom d’Eustache après avoir vu apparaître une croix entre les bois d’un cerf[8].

Saint Edern et saint Théleau correspondent-ils à des figures christianisées de Cernunnos ?[modifier]

Certains voient dans l’association deux saints bretons semi-légendaires, saint Edern et saint Théleau, tous deux traditionnellement représentés comme chevauchant un cerf, un héritage de la religion celte qui tenait la bête en grande vénération. La chute annuelle des bois suivie de repousse passait aux yeux des anciens pour être symbole de mort et de résurrection. Le cerf, on le sait était associé au culte rendu du dieu Cernunnos[9].
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar vavounette » 01 Fév 2011, 21:30

@ thibault: J'aime beaucoup la chute du conte.^^
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar Benjamin » 01 Mar 2011, 14:41

Romulus et son frère jumeau Rémus sont les fils de la vestale Rhéa Silvia et du dieu Mars. Rhéa Silvia est la fille de Numitor, roi de la légendaire ville latine d'Albe la Longue (fondée par Ascagne, fils d'Énée) et dépossédé du trône par son frère Amulius. Celui-ci, craignant que ses petits-neveux ne réclament leur dû en grandissant, prend prétexte qu'ils sont les fils d'une vestale, qui avait fait vœu de chasteté, et ordonne qu'on les jette dans le Tibre.

Mais l'ordre est mal exécuté, les nouveau-nés sont abandonnés dans un panier sur le fleuve, survivent miraculeusement (protégés par les dieux, dit la légende), et sont découverts sous un figuier sauvage (le Ficus Ruminalis) situé devant l'entrée de la grotte du Lupercale, au pied du Palatin, par une louve qui les allaita[9],[10] et par un pivert, l'oiseau de Mars[11],[12].

Tite-Live et Plutarque rapportent[13],[14] une autre explication de la légende : les jumeaux auraient été nourris certes par une lupa, mais au sens de prostituée[15]. Ils sont découverts dans la grotte du Lupercale, par le berger Faustulus, gardien des troupeaux d'Amulius, et sa femme Larentia, une prostituée que les bergers surnommaient Lupa, « la Louve », qui les élèvent.

Plus tard, les jumeaux, à qui est révélé le secret de leur naissance, tueront Amulius (égorgé par Rémus selon certains, transpercé par l'épée de Romulus selon d'autres) et restaureront leur grand-père Numitor sur le trône d'Albe.
Variante hellénistique[modifier]

Selon Tite-Live, Romulus et Rémus ont vécu une enfance et une adolescence totalement campagnardes, en compagnie de Faustulus. « Cette vie active les développa physiquement et moralement... »[16]. Plutarque donne quant à lui une version très différente de cette période de la vie des deux frères. Dans son récit, loin d'être abandonnés de tous, Romulus et Rémus sont discrètement aidés par leur grand-père Numitor, qui fournit de la nourriture aux parents adoptifs. Par la suite, ils sont conduits à Gabies, où on leur donne une éducation correspondant à leur statut social réel[17].
Fondation de la ville de Rome[modifier]
Romulus et Rémus par Rubens
Les vautours[modifier]

Les jumeaux décident alors de fonder une ville et choisissent pour emplacement « l'endroit où ils avaient été abandonnés et où ils avaient passé leur enfance ». Selon Tite-Live, c'est le droit de nommer la ville et donc celui de la gouverner qui serait à l'origine du conflit fratricide. L'Urbs (la Ville) est fondée le 21 avril 753 avant J.-C.[18] (début du calendrier romain).

Pour se départager, les jumeaux consultent les augures ; Romulus se place sur le Mont Palatin, Rémus sur l'Aventin. L'interprétation du présage est problématique : Rémus a le premier aperçu six vautours, mais Romulus a fini par en observer douze.

Pour Plutarque, Rémus en a effectivement vu six, mais Romulus a menti : si douze vautours finissent par lui apparaître, c'est après le terme du décompte. En apprenant qu'il a été grugé, Rémus se rebelle. C'est à cause de cet événement que les Romains consultent principalement les vautours quand ils prennent les augures[19].
La mort de Rémus[modifier]

L'historien latin rapporte deux versions de la mort de Rémus[20]. Selon la première, Rémus tombe (victime d'un coup de pelle du centurion Celer) pendant la bagarre[21] qui suit le décompte des augures ; selon l'autre, il franchit par dérision le sillon sacré (pomœrium) que vient de tracer Romulus qui le tue sous le coup de la colère. On raconte enfin que, pris de remords, Romulus enterre son frère sur l'Aventin avec tous les honneurs.
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar Kai Kratos-Nepaliath » 01 Mar 2011, 18:11

jai peu de tems,donc je ne la mets pas maintenant...mais permettez moi de conserver le privilège de vous narrer l'histoire du loup Fenris s'il vous plait!


Le mythe de l'enchaînement de Fenrir est rapporté dans l’Edda de Snorri.

Les dieux découvrirent l'existence de la progéniture de Loki et d'Angrboda et des prophéties leur apprirent qu'elles seraient responsables de grands malheurs. Jörmungand fut jeté dans l'océan et Hel précipitée dans Niflheim. Quant à Fenrir, il fut élevé chez les dieux. Seul Týr était assez courageux pour le nourrir. Mais le loup grandissait. Les dieux imaginèrent alors une ruse : lui faisant croire qu'ils voulaient éprouver sa force, ils l'enchaînèrent. Fenrir brisa facilement le premier lien, Lœding, puis le second, Drómi.

Les dieux envoyèrent alors Skírnir, le serviteur de Freyr, à Svartalfheim, chez les nains, qui fabriquèrent Gleipnir à partir du bruit de pas d'un chat, de la barbe d'une femme, des racines d'une montagne, des tendons d'un ours, du souffle d'un poisson et de la salive d'un oiseau. Le lien était fin comme un ruban de soie. Les dieux se rendirent sur l'île de Lyngvi avec le loup. Devinant que Gleipnir devait avoir des propriétés magiques, Fenrir refusa d'abord de se laisser attacher. Il accepta finalement si l'un des dieux mettait sa main dans sa gueule en gage de bonne foi. Tous refusèrent, sauf Týr. Le loup resta emprisonné, mais Týr perdit sa main droite. Les dieux coincèrent le lien sous des rochers, et placèrent une épée en travers de la gueule de Fenrir. De sa gueule coule la bave qui forma la rivière Ván (espoir).

Lors du Ragnarök, Fenrir se libèrera, ce que Snorri évoque en ces termes :

« Le loup Fenrir marchera la gueule béante, la mâchoire inférieure rasant la terre et la mâchoire supérieure touchant le ciel, et il l'ouvrirait davantage encore s'il y avait la place. Des flammes jailliront de ses yeux et de ses narines. »
—Snorri Sturluson, Gylfaginning


Ensuite, Fenrir engloutira Odin, scène représentée sur plusieurs pierres gravées anciennes comme la croix de Thorvald dans l'île de Man (Xe siècle). Il sera ensuite tué par Vidar le vengeur, qui lui plongera une épée dans le cœur ou lui déchirera la gueule. Snorri précise que, pour ce faire, il posera sur la mâchoire inférieure du loup son pied, portant une chaussure faite à partir des bouts de cuir que les hommes enlèvent de la pointe et du talon de leurs chaussures, et arrachera d'une main sa mâchoire supérieure.
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Re: Légende traditionnelle et autres mythes

Messagepar Benjamin » 03 Avr 2011, 15:06

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