par Kylia » 16 Mar 2013, 12:52
Magda, si, il est disponible en librairie maintenant.
Arianna, alors voilà pour toi :
[align=justify]Daniel est prince d'Asrrah, un des plus grands royaumes d'Eséphia. Gardien sur notre planète pendant deux ans, il s'est lié d'amitié avec deux terriens, Séphidas et Kylia.
Un jour, Daniel décide de les emmener sur sa planète natale. Malgré l'avertissement de ses parents, Kylia accompagnée de Séphidas accepte l'invitation.
Après avoir rencontré Lune d'Azur, la terrible princesse d'Asrrah, et découvert qui le frère de celle-ci était réellement, Kylia souhaite retourner sur Terre mais n'y est pas autorisée.
Au même moment, Lune d'Azur laisse 72 heures à son frère pour tuer les deux nouveaux arrivants, mais il ne peut s'y résoudre. L'éclipse de soleil est pour bientôt et s'il ne mène pas cette mission à bien, il est fort possible qu'on ne revoit plus jamais l'astre du jour.
Daniel aura-t-il la force de faire ce que lui demande sa soeur et ainsi sauver les deux mondes ?[/align]
Et je te mets le prologue :
[spoil]La nuit d’encre était illuminée par de magnifiques étoiles brillantes et la lune pleine baignait de sa lumière astrale la magnifique forêt de chênes aux branches touffues. Dans cette forêt, serpentant entre les arbres, un homme progressait dirigeant habilement sa monture qui évitait branches basses et racines sorties de terre. Les faisceaux lunaires pourtant anormalement puissants ne parvenaient pas à traverser les épais branchages. Le cavalier finit enfin par quitter ce bois pour arriver dans une plaine aux herbes couchées par le puissant vent qui soufflait. Quelques arbres poussaient ci et là. L’inconnu arrêta sa monture en tirant un coup sec sur les rênes pour observer la lune. Celle-ci parvint enfin à l’éclairer. C’était un adolescent assez grand, richement vêtu. À sa main droite, une chevalière étrange ornait son index, elle ressemblait à un serpent enroulé autour d’un anneau d’or incrusté de pierres précieuses. Ses vêtements étaient en soie noire, une soie particulière qui semblait plutôt épaisse et qui ne laissait pas passer la bise glaciale. Il portait une cape recouverte d’écailles qui se terminait par une capuche remontée sur la tête de son propriétaire dissimulant ses cheveux. La moitié inférieure de son visage était dissimulée par un foulard. Sa peau d’une pâleur presque irréelle contrastait avec sa tenue. Ses traits étaient fins et proprement dessinés, son visage était d’une incroyable perfection. Ses yeux étaient d’une étrange couleur orange, profonde comme la mer mais calme et limpide comme la surface d’un lac. Il paraissait très jeune, dix-huit ans au maximum. Le cheval qu’il chevauchait était brun et de grande taille. Le jeune homme se remit rapidement en route talonnant sa monture qui partit au trot vers le nord. Autour d’eux, le paysage se transformait. L’herbe laissait la place à des roches, les buissons se faisaient quasi inexistants et les arbres disparurent entièrement. Même la température chuta de plusieurs degrés. Le vent commença à souffler plus fort et la monture dut accélérer pour pouvoir continuer à progresser à vitesse constante. Le souffle qui sortait de ses naseaux dilatés provoquait une buée fine. Le vent cessa de souffler contrairement au brouillard épais qui venait de se lever obligeant le cavalier à ralentir. Cette zone regorgeait de crevasses et de précipices. Il serait stupide de tomber dans l’un d’eux. L’animal continua au pas pendant plusieurs heures et lorsque son maître arriva enfin à destination, l’astre de la nuit avait déjà parcouru la moitié de sa course.
L’inconnu sauta de sa monture et lorsqu’il atteignit le sol, un léger nuage de poussière se forma. Il attacha les rênes de sa monture à un rocher pointu laissant assez de mou pour que l’animal puisse manger les quelques brins d’herbe qui poussaient timidement dans une fissure. Pendant que le cheval tentait d’apaiser sa faim, son maître pénétra dans la caverne juste à côté. Il alluma un feu magique qui éclaira et réchauffa l’immense grotte. Il fit quelques pas et s’arrêta devant un mur vierge parfaitement lisse contrairement aux autres parois. La structure comportait une petite cavité où il inséra un petit cristal rose qui brillait de mille feux. La terre trembla légèrement et il entendit derrière lui son étalon hennir. Le mur coulissa laissant apparaître un passage étroit où il s’engagea immédiatement. Durant le chemin, son esprit ne cessa de le torturer, il approchait du but. Il allait obtenir la réponse à la question qui lui occupait l’esprit. Mais, il en avait peur et surtout de ce que cela risquait d’entraîner. Certaines personnes lui avaient assuré que cela s’était produit mais d’autres lui avaient affirmé le contraire. Malheureusement, il ne pouvait laisser planer le doute, il y avait trop de choses en jeu. Pire, il y avait trop de vies en jeu. Dont la sienne. Il finit par aboutir dans une cavité qui était plus grande que la première. Dans ce lieu magique, les murs étaient étonnamment lisses comme de la soie et un rayon de lumière descendant d’une ouverture dans le plafond illuminait un étrange petit lac aux reflets d’argent. Au centre de cet étrange étang, au centre montait un piédestal en or gravé finement à la main et orné de pierres précieuses. Son regard grimpa le long et se posa sur… rien. Son cœur rata un battement. Il n’y avait plus rien !
Le soleil terminait sa course et éclairait la pièce dans laquelle il se trouvait. Les tapisseries aux murs étaient grises et ornées de motifs divers. Des tableaux de toutes les tailles décoraient ces murs ternes. Leurs cadres étaient en or et pour certains incrustés de pierres précieuses. Les images représentaient la plupart du temps des personnages de sa famille. Ils avaient été immortalisés dans la toile par un grand peintre. Un seul représentait un paysage, un lac bleu azur qui était surplombé par un magnifique château aux nombreuses tourelles qui se reflétait dans l’étendue d’eau. La pièce était très grande et dirigée vers l’est. Par la fenêtre qu’encadraient de magnifiques rideaux de velours pourpres, on voyait le soleil qui déclinait lentement. Dans ce monde le soleil se levait à l’ouest et se couchait à l’est contrairement à la Terre. Un mur entier était recouvert d’armoires en bois massif remplis de livres et de grimoires. Face à cette bibliothèque, un bureau se dressait fièrement. Il était rempli de papiers et de feuilles en tous genres. Devant, se tenaient deux sièges en cuir qui paraissaient très confortables et derrière, une chaise avec des accoudoirs si grande qu’elle faisait penser à un trône avec des pieds. Deux tiroirs étaient fermés par une serrure d’or. Le jeune homme était assis sur la grande chaise et réfléchissait les mains croisées devant son visage interdit. Il ne s’extirpa pas de ses pensées lorsque quelqu’un frappa à la porte massive, il se contenta d’un simple « Entrez ». L’invité ouvrit la porte, la referma vite fait, s’inclina puis s’assit dans un des deux sièges. Il était plutôt petit et vêtu d’un imperméable gris terne et d’un haut-de-forme de la même couleur. Son visage trahissait son âge élevé. Une moustache blanche cachait sa lèvre supérieure et ses sourcils épais et broussailleux étaient de la même couleur. Son visage était parsemé de rides profondes. Ses yeux étaient bleu terne étaient la seule touche de couleur chez le vieil homme. Un silence de mort régnait. Le regard de l’invité se posa machinalement dans un coin de la pièce. L’animal n’était pas là. Le nouveau venu ne put retenir un soupir de soulagement. Cette créature le terrorisait, comme bon nombre de gens. Sa tête de cobra aux yeux jaunes était armée de crochets remplis de venin qui mesuraient bien 15 cm qu’il ne pouvait même pas garder dans sa gueule immense. Son corps évoquait celui d’un oiseau dont on aurait remplacé les plumes par des écailles. Ses ailes étaient d’une envergure assez impressionnante par rapport à l’animal qui n’était pas bien grand mais elles lui procuraient une vitesse impressionnante ce qui en faisait un redoutable prédateur. Étrangement le sergle n’était pas présent ce qui le ravit. Il sursauta lorsque son hôte prit la parole d’une voix froide :
– Sais-tu pourquoi tu es ici Sathédus très cher ?
Le dénommé Sathédus ne répondit pas tout de suite jetant des regards furtifs aux parois de la pièce.
– Ne t’inquiète pas, ces murs sont insonorisés régulièrement avec un sort très puissant renouvelé par mes soins. Je repose donc ma question : Sais-tu pourquoi tu te trouves ici.
Cette fois-ci, il répondit après quelques secondes de réflexion :
– Oui, même si j’ai beaucoup de mal à le croire. Sans vouloir vous offenser, quelles preuves avez-vous pour appuyer votre terrifiante hypothèse ?
Il lui raconta son expédition d’hier et la découverte ou plutôt l’absence de ce qui devait se trouver dans la grotte. Le visage de Sathédus se figea dans une expression horrifiée. Lorsqu’il parla, sa voix était chevrotante :
– Un des cristaux du savoir a disparu ? C’est imp… inimaginable, se rattrapa-il en croisant le regard sombre de son hôte. C’est très grave. Réellement inquiétant, je vais faire toutes les recherches qu’il faudra pour que nous puissions avoir les informations nécessaires pour agir avant la grande catastrophe. Mais quand cela risque-t-il d’arriver ? D’après la prophétie, pour ouvrir la barrière, il faudrait une éclipse de soleil mais cela ne se produira pas avant des millénaires.
– Tu te trompes, car la condition est une éclipse solaire, elle peut très bien venir de la Terre. Le plus inquiétant justement c’est la Terre. La barrière y est présente en partie mais, elle n’est pas protégée suffisamment. Ce serait la cible parfaite pour nos ennemis. Il va falloir accentuer les défenses et la solidifier pour éviter toute faille imprévue. Si la barrière est brisée sur Terre, toute cette planète sera détruite, dit l’adolescent.
– Mais, le flux de magie sur terre n’est pas suffisant, briser la barrière là-bas sera une perte de temps, même si elle se briserait ici aussi.
– Sûrement mais comme tu viens de le dire, le flux de magie sur Terre est quasi inexistant. Néanmoins, il existe et il est relié à ses habitants. À ton avis, que se passerait-il si un énorme torrent de magie arriverait dans ces canaux sachant que la capacité de magie des humains normaux n’est que de cinq milligrammes ?
Une peur sans pareille se dessina sur le visage du vieil homme et lorsqu’il parla, sa voix se fit chevrotante :
– Les humains remplis de magie seraient détruits et transformés en esprits élémentaires, conclut Sathédus.
Son hôte se leva et se tourna vers la fenêtre en contemplant le coucher du soleil. L’ancien ne put retenir un soupir de tristesse. Il était si jeune et il devait assumer tant de responsabilités et prendre des décisions qui mettaient plusieurs mondes en danger. Ce dernier posa la question qui conclut cette conversation :
– Pourrons-nous affronter toute une armée composée de sept milliards d’esprits élémentaires tout en combattant les Esprits Élémentaires Ultimes ?[/spoil]
Alicia, qu'est-ce qui t'as plus dans le livre ?