par Kirjava » 31 Déc 2013, 10:56
Je viens de fini Le Père Goriot, de Honoré de Balzac. Oh. Pu. Naise. C'est le premier roman que je lis de cet auteur, et franchement, je n'ai pas été déçue, pas du tout même. Mais la fin, quoi. J'avais les larmes aux yeux. Ce sentiment d'injustice, de répulsion, de colère que j'ai ressenti, c'était juste indescriptible. Et l'histoire, avec la pension dont tous les clients ont une histoire... La fillette reniée par son père, le forçat évadé, le père renié par ses filles ( D'ailleurs, on peut établir un parallélisme entre les histoires de Goriot et de Mlle Taillefer, qui est franchement intéressant ), les deux veuves, et bien sûr notre cher Eugène, l'étudiant en droit qui fraîchement débarqué de Province souhaite s'attaquer à Paris et gravir les échelons de la société. Les deux filles de Goriot, dont les situations sont à plaindre, mais qui en même temps font souffrir leur père, tellement... Et Madame de Bauséant, quoi. Et les dialogues magnifiquement menés. Les tirades du pauvre Goriot, mourant, à la fin. FLOTYHIVYUEC, lisez-le, au moins une fois. Sincèrement. *cours le relire*