par Irumi17x » 27 Mar 2013, 21:38
Excusez pour le pavé, mais lisez s'il vous pelaiit *Yeux de PetShop*
J'ai peur.
Peur du vide, peur du rien, peur du froid et du noir que fuis mon imagination en imaginant la mort. J'ai peur, peur que tout ce dont je suis (presque) persuadée depuis le jour ou j'ai vu un chat se faire écraser par une voiture (Le grand basculement, où j'ai saisi que la vie c'était pas tout rose. On ne rigole pas), se révèle faux et que je sois coincée dans une infinité glacée pour le reste de ma.. mort ?
Un jour, j'ai fais un rêve. Un rêve horrible, qui m'a rendu claustro d'ailleurs. Pourtant, c'était pas un cauchemard, mais raconté, ça ne donne pas le même sentiment, le sentiment d'être pris au piège. Vous êtes avec des amis : Ils ne vous comprennent pas. Vous sortez a l'exterieur, marchez le plus loin possible, revenez au devant de votre point de départ, et prennez conscience de votre isolement.. Mon rêve :
J'avais pris l'avion, pour aller je-sais-pas-trop-où aux Etats Unis. Sauf que, mon avion a fait une escale sur une touuute petite ile (genre en 25~30 minutes t'a fais le tour) pour refaire le plein de kérosène. Sauf que voila, y'avais pas de piste d’atterrissage, et l'avion s'est crashé, à la Madagascar heureusement. J'étais seule avec mes amis, on cherchait un moyen de se sortir de la. On a vu une tempête arriver, et en courant en tournant dans le sable, on en faisait de minuscules (des tempêtes) pour repousser la grande. (Allez pas me demander POURQUOI j'ai rêvé qu'on faisait des tempêtes en tournant.)
Normal jusque là. Mais la tempête est arrivé, et on est mort, mais pas tous. Alors, on est arrivé dans un salon bleu et vert, laid, avec des étagères de livres qui semblaient malsain. Enfin, j'ai bien dit semblaient, parce que je les ai pas approchés. Il y avait un couloir qui partait de ce salon et, dans ce couloir, il y avait une bonne grosse femme blonde toujours au téléphone, qui vous souriait en façade et vous insultait dès qu'elle ne vous voyait plus. Je me suis retrouvée toute seule, et j'ai pris a droite dans un couloir de verre, suspendu dans les airs, mais en dessous, au dessus et sur les cotés, il n'y avait que du blanc. J'ai continué, jusqu'a trouver des fourches avec des lettres et des compartiments. J'ai fais le tour de toute la "maison" jusqu'a arriver a un couloir très large et sombre, avec des vendeurs de sandwich (les sandwich triangles), mais on pouvait se servir gratuitement.. J'ai rencontrés 2 de mes amis, qui n'étaient pas mort sur le coup, alors je leur ai demandé ce qu'ils faisaient là, et où on était. Ils ont répondus :
"-On est au paradis. Et un avion a répondu a notre appel de détresse. Il est venu. Il nous a embarqué. Et on a brulé vif."
Mais c'était pas mon ami, enfin si mais il était tellement froid et distant, et son histoire m'avait tellement fait peur que j'ai couru loin sans regarder. Et je suis arrivée au salon bleu. Avec la bonne femme blonde. Il y avait aussi une de mes amies, a qui j'ai dis qu'il fallait partir, sans se retourner. Elle m'a dit qu'on était coincée, pour toujours, avec la même froideur glacée que mon autre ami. Alors j'ai fondu en larmes et j'ai crié a la femme blonde que je voulais repartir. Je suis repartie, j'étais de nouveau sur l'ile, avec les deux amis que j'avais croisés aux sandwichs. L'avion est arrivé.. Et comme je savais ce qui allait arriver, j'ai couru a l'autre bout de l'ile, mais je suis revenue a mon point de départ. Un rire morbide m'a fait peur et je me suis réveillée.
Depuis, j'ai peur de mourir. Et j'ai aussi vu un strip (de Maliki) où l'ont arrivait dans un hall de choix de sa nouvelle vie, en payant avec des pièces (on en avait plus ou moins selon la valeur de son âme). Il y avait quatre modes de vie : Le légume (pour se reposer entre deux vies épuisante), la vie vague (toujours devant la télé, avec un hamburger a la main), la normale (métro-boulot-dodo), et la conscience aigue des choses. Le perso principal avait choisi une vie normale, mais quelqu'un a appuyé sur le bonton de la conscience aigue des choses. Et l'auteure maudissait sa vie.
Ca serait cool si ça se passait comme ça, non ?
Voilà, désolé pour ce pavé, mais bon.. J'espère que vous lirez, même si je sais que raconté comme ça, c'est pas franchement entrainant. Bisous !