Je reviens, même si ça fait longtemps que j'avais donné mon avis. Je l'aurais volontiers nuancé un peu, vu que mon avis a changé (légèrement).
Mais je re-précise juste : vous ne vous êtes jamais dit en regardant les progrès de la science : "et dire que je ne serais même pas là quand ceci sera opérationnel, quand on pourra faire ça, quand on saura cela..." ? en regardant votre ville :"qu'est ce que ça donnera après ?" ? en rencontrant des gens : "qu'est ce qu'ils donneront ?"
De penser, de vouloir des choses que notre espérance de vie ne nous permet ?
On est bloqué par notre nombre d'année, avec cette horloge qui court, trop vite, beaucoup trop vite pour tout ce qu'on veut faire. Ce n'est pas parce qu'on a une échéance qu'on bouge plus que quand on est libéré. Ce qui me pousse à agir, c'est en effet la mort au bout, ce qui me pousse à courir, c'est ça. Mais je veux la liberté de prendre mon temps, de tout essayer, de profiter de tout, de tout essayer.
On prends sûrement plus son temps, certains doivent sombrer dans la folie ou l'oisiveté mais quand on est motivé, on peut rester toujours aussi actif. Question de motivation
On ne peut jamais tout finir, jamais. Il y a constamment du nouveau, constamment de nouvelle chose, que diriez vous de découvrir de nouvelles planètes, de nouveaux mondes dans quelques siècles, de nouvelles personnes, toutes différentes. Rien n'est semblable, rien ne se répète parfaitement, aux immortels d'en profiter.
Bien sur, il y a le problème des proches. Mais rien n'est tout blanc, tout noir, l'immortalité comprise.
Et l'univers aura une fin, quelque chose qui fera disparaître les immortels. Rien n'est éternel. Tout a une fin, même l'éternité.