par Emmy » 27 Aoû 2015, 10:36
J'ai supprimé le rêve précédent pour éviter de faire un quadruple post... je vais déjà me faire remonter les bretelles alors...
Bon, la nuit dernière, j'ai fait un rêve extrêmement bizarre, et j'ai décidé de le romancer pour le raconter. J'ai essayé de l'écrire le plus fidèlement possible. Ah oui, dans l'histoire, j'étais un homme !
[spoil]Je ne sais pas ce que je suis, je ne connais même pas mon nom...et je ne connais pas l'endroit où je suis. Pourtant, j'ai quelque chose à y faire, j'en suis certain. Un appel de détresse me guide dans cet univers inconnu. Des êtres étranges m'entourent, et me regardent bizarrement. Ils se nomment eux-même Humains, et disent habiter sur la Terre. Je serais dans ce qu'ils appellent une ville... c'est moche, gris et puant. J'interroge un groupe d'Humains pour savoir où suis-je exactement, mais ils s'enfuient sans me répondre. Sur un mur de béton, un miroir renvoie mon reflet : je suis beaucoup plus petit qu'eux, et ne leur ressemble pas. Je déambulais dans les rues quand la Police s'est mise à me traquer, je me suis rendue invisible et pénétra dans une maison proche. Mon pouvoir d'invisibilité est l'un de mes seuls atouts dans ce monde, mais un bruit trop fort, une onde ou tout simplement la déconcentration me rendent de nouveau visible. Dans cette maison, un groupe d'adolescents jouaient, et je les espionna. J'étais tellement pris par leur jeu que j'en oublia mon invisibilité... je m'en rendis compte quand l'un des gosses cria. Les autres m'attrapèrent avant que je ne puisse m'enfuir mais finirent par me relâcher quand ils virent que je n'étais pas méchant. Je leur expliqua ma situation, et ils acceptèrent de me guider dans cette ville pour que puisse localiser l'Appel. Nous marchions discrètement, prenant des passages cachés, me rendant invisible quand la Police était proche. Nous avons fini par quitter la ville, pour arriver dans un village au bord du plus petit fleuve du pays. Sur la place du village, un arbre immense, mais torturé : ses branches étaient cassées, son tronc balafré et le peu de feuilles qui arrivaient à pousser étaient tranchées par un jardinier armé de cisailles sur une échelle. C'était de là que provenait le cri de détresse. Les enfants me souhaitèrent bon courage et partirent, me laissant seul. La place du village était carrée, et une église immense en occupait la majeure partie. Je m'avança jusqu'au pauvre arbre, dont j'étais le seul à pouvoir entendre les hurlements de douleur. Je grimpa sur son tronc et m'assis sur une épaisse branche boursouflée, puis enserra le tronc de mes bras, comme pour lui faire un câlin. En bas, un autre Humain apparut, armé d'un outil puant l'essence avec une lame dentée qui tournait grâce une chaîne, il tira sur un fil et la chaîne se mit à tourner furieusement. Puis il s'approcha de l'arbre, comme pour enfoncer sa chose dans son tronc. Je n'ai pas regardé, je m'évertuais à essayer de communiquer avec lui. Enfin, un puissant cri de souffrance transperça ma tête, et la connexion s'installa entre nos esprits :
« Pourquoi souffres-tu ? Pourquoi te laisses-tu faire ? »
« Ne t'occupes pas de moi, sauve-toi ! » gémit-il.
« Non, je veux t'aider ! »
Soudain, je me sentis tomber, la terre laissa place au ciel et j'entendais le craquement des branches.
« Laisse-moi ! Sauve les autres ! C'est trop tard pour moi, tu ne peux plus rien faire ! »
C'est sur cette phrase que, contre ma volonté, je sauta avant que l'arbre ne se fracasse sur le sol pour atterrir sur le dos d'un magnifique oiseau.
« Sauve les autres ! »
Puis, la présence de son esprit s'effaça. Il était mort. Je regarda en arrière, les yeux embués par les larmes : son cadavre gisait par terre, éventré par l'outil de l'Humain. De la sève sortait à gros bouillons de son tronc et des milliers de branches brisées dans sa chute. Les Humains s'occupaient de le découper en rondelles, sans se rendre compte de ce qu'ils venaient de faire. Comme si l'arbre n'était qu'un objet encombrant. Un sanglot m'empêcha de respirer et, pendant une seconde, je redevins visible. Je corrigea vite mon erreur et m'éleva dans le ciel, sur l'oiseau couleur de feu. J'arrivais à hauteur de la cloche de l'église quand celle-ci sonna midi. Je ne pu éviter l'onde de bruit qui me percuta, me faisant perdre pour plusieurs minutes mon précieux pouvoir. En bas, les Humains me virent, se mirent à m'injurier, et un autre homme monta sur un oiseau pour me poursuivre. Je pris le plus d'avance que je pu, en slalomant entre les maisons pour déboucher sur le petit fleuve. Je le longea, talonné par l'homme. Nous avions passé de nombreuses bâtisses au bord de l'eau, puis des jardins. Tout d'un coup, l'oiseau disparut et je tomba par terre. Je couru le plus vite possible dans un jardin où des vieux discutaient à propos des mûres, mais l'homme me rattrapait. J'étais arrivé dans un herbage quand d'autres chasseurs apparurent et m'encerclèrent. J'étais pris au piège. Je chercha à passer en force, mais ils m'attrapèrent et me frappèrent à la nuque pour me sonner. Puis ils me trainèrent vers la ville pour me mettre en prison, et refusèrent de me dire pourquoi j'étais recherché.
On arriva finalement sur une grande place de goudron, où des enclos comme ceux pour bétail étaient installés. Ils me parquèrent dans l'un d'entre eux, et je découvris dans les autres des êtres de mon espèce ! Ils avaient reçu la même mission que moi et avaient tous échoué à « sauver les autres ». Je m'aperçus alors que nous étions installés à côtés de jeunes et grands châtaigniers. Leur tronc était complètement écorcé et suintant. Je me connecta à l'esprit d'un des arbres et lui demanda pourquoi ils se laissaient faire. Je n'ai pas eu de réponse, jusqu'à ce que le châtaigner à qui je parlais se plia et s'écrasa de toute sa masse sur la bâtisse des gardiens : les murs s'écroulèrent et j'entendis les cris d'agonie des hommes. Finalement, tous les châtaigniers se plièrent pour défoncer les maisons aux alentours. Ce fut une véritable panique. Bientôt, tous les végétaux se révoltèrent contre les Humains.
C'est là que je me réveille.[/spoil]
Désolé pour les fautes... je l'ai écris à 2h ce matin ! XD
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Appelez-moi [b]La Grande Déesse Fougère Aux Gènes De Lierre[/b]... ou LGDFAGDL si vous avez la flemme...
