Alors, pour commencer, je suis contre l'harcèlement.
Les biographies m'ont beaucoup touchées (j'étais au bord des larmes). Elles sont très profondes (tiens, ça se dit, ça?) et représentent beaucoup de personnes. Mais je ne sais pas si je peux m'identifier à ces textes.
Explication:
Bon, en maternelle jusqu'au CP, j'avais quoi? Une amie? Toutes les deux on était vraiment rejetées. Surtout mon amie parce qu'elle était une garçon manquée, si je peux m'exprimer de la sorte. Bref, on entassait moqueries et insultes. Puis, nos chemins se sont séparés, et je me suis retrouvée seule au CP. Personne n'aime la nouvelle fille hyper timide (oui je pleurais quand la prof engueulait un élève O.O) intelligente mais réservée. Mais c'est là que j'ai sauté une classe, ce qui a vraiment changé ma vie. Bizarrement, je me suis fais pleins de copines (oui, parce qu'on ne pouvait pas appeler ça des amies). Au primaire, j'étais quand même timide. On se foutait toujours encore de ma gue*le, et je me laissais faire. Je disais rien. Et je n'avais pas de soutiens fixe. Comme dit, je n'avais pas "d'amies". Puis, au collège, j'ai fini par m'intégrer entièrement. J'ai des amies, on m'aime bien, mais c'est pas encore ça. Parce que des insultes, y'en a toujours. Je cite: L'intello au lunettes (problème qui s'est réglé à moitié depuis que j'ai eu mes lentilles), l'arabe (ce qui est faux, c'est juste parce que ma couleur de peaux est mate et que j'ai des cheveux bruns très très foncés qu'on m'appelle comme ça), la petite (alors que j'ai la même taille qu'eux, nan mais), la geek (pourquoi, j'en sais rien--' P'têtre parce que, contrairement à eux, je sais me servir d'un ordinateur) etc. Mais j'ai appris à prendre ces insultes à la légère. Mais on ne me comprends toujours pas. Quand on a une heure de libre et qu'on peux faire ce qu'on veux en sport, je fais mes devoirs. On me prends pour une extraterrestre. Ou quand je me ballade avec 4 livres dans le sac. Ou quand je dessine. Pour eux, ça les amuse de me voir faire tout ça. Mais pour moi, c'est plus un refuge, un lieu ou tout est possible, ou je me laisse aller. Mais pour eux, ce n'est qu'en vulgaire activité, rien de plus. Même mes amies se moquent de moi. En fait, je ne connais pas beaucoup de personnes qui ne se foutent pas de moi. J'essaye de les ignorer, des fois, je m'énerve et je les clashes, mais bon.
Mes amies pensent que tout est bon, mais elles ne savent même pas comment c'est que quelqu'un se fout de votre gue*ule à longueur de journée. Elles ne savent pas comme ça fait mal quand c'est elles qui m'emm*rdent, elles pensent que après cinq minutes, c'est de nouveau bon. Mais tout ça s'accumule,jusqu'à ce que je pète les plombs. Et ce seras tout sauf joyeux, ni pour moi, ni pour les autres.
Le truc, c'est que ça te suit. C'est pour ça que j'ai vraiment hâte de changer d'école (pour le lycée) parce que là bas, personne ne me connaitra, et je pourrais tout commencer à zéro.
Tout ce pavai pour raconter ma life qui n'intéresse personne (d'ailleurs je m'excuse, mais c'est un moyen de me libérer alors x)) pour dire que je n'avais pas la vie très simple non plus. Et que je le souhaite à personne de se faire harceler. D'ailleurs, ça ne sert à rien. Les personnes qui font ça, c'est parce qu'elles veulent être intégrées. Parce qu'elles ont peur d'être rejetées. Mais finalement, on est tous pareils, tout le monde à peur de ça.
Voilà, c'est à peu près tout.