par Alicia » 04 Mai 2012, 20:42
Je ne vais pas reprendre tout vos réponses, même si il le faudrait.
Je suis... non, pas contente, je suis soulagée de voir que je ne suis pas la seule. Je ne peux pas être contente, car ce qu'il m'arrive, ce qu'il NOUS arrive, est triste. Très triste.
Les humains sont-ils aussi incompréhensibles, bêtes et incapables de comprendre ce qu'ils font ? Et de continuer, surtout quand ils voient que ça marche, que la victime s'effondre ? Franchement, ça me dégoute. Je généralise, je ne pense pas cela de tout le monde, pas du tout.
Les personnes qui font ça ne se rendent pas compte qu'ils brisent des gens.
Vers les début de l'année... J'avais une si basse estime de moi même ! Je me rabaissais moi-même, juste pour que je me sente un peu plus intégrée. A cette époque là, je me serais traité de tout. Je les croyais, quand ils me disaient tout ça... Et même encore, parfois, je les crois. C'est sûr, au bout de quelques mois, années, tu commences à croire que c'est vrai. Et tu coules, tu sombres, tout ce que vous voulez, tant que ça veut dire qu'on perd le contrôle sur notre, que ce n'est qu'un cercle vicieux, et qu'il n'y a que toi qui puisse changer quelque chose (c'est à dire avoir le courage d'en parler). Ce courage la, je ne l'ai pas eu, c'est pour ça que je suis dans ma situation, incapable de déterminer en qui je peux avoir confiance. Parce que, 1 mois après la rentré, mon amie à fait un coup que je ne pourrais pas pardonner. Je n'ai pas envie d'en parler, mais ça m'a détruit. Parce que je lui avais confié un secret, et qu'elle, elle n'a su que le dévoiler. Je ne sais pas ce qu'elle cherchait, au juste. Mais, en tout cas, j'ai été brisé. Elle a joué avec mes sentiments, et on ne peut pas dire que ça met fait du bien... Sérieusement, vos secrets, ne les confiait pas, sauf si c'est grave. Parce que les gens a qui on a tout raconté on un sorte de pouvoir sur vous. Je m'en suis mordue les doigts.
Dire qu'on doit ignorer les moqueries.... Je ne dis pas que c'est impossible, mais c'est dur. Parce qu'on se sent... Humilier, même si on ne répond pas et si on ne réagit pas. On est justement humilier parc qu'on donne l'impression d'être faible et incapable de se défendre. Mais je ne me défends pas, parce qu'ils ont raison, après tout, pour les intellos. Je suis comme dans le texte d'Aliéna : "Souffre-douleur, Intello, moins-que-rien, cible, proie facile, misérable, méprisable, à humilier, à casser, à briser, à faire souffrir, à faire pleurer, à insulter, à critiquer, à harceler, à enterrer six pieds sous terre,". J'ai enlevé le "à ignorer". Parce que non, je ne suis pas à ignorer. Je suis là pour me faire insulter, donc on ne m'ignore pas. Donc, je ne me défends pas. Parce que je suis comme ça, je ne suis pas du genre à clasher les gens.
On avait proposer à ma mère de me faire sauter une classe. Elle a refusait. Elle avait peur qu'on me traite différemment si j'arrivai dans une classe plus âgée que moi. Si elle savait comme elle s'est lourdement trompé...
Je sais que je devrais en parler, les profs m'adorent pour la plupart, ils me prêteraient une oreille attentive. Mais je ne veux pas. Sinon, je vais passer pour une faible. En tout cas, encore plus. Et puis, les profs.... Ils ne pourraient pas comprendre que, ces gens, en tout cas certains, je les apprécie quand même un peu, un minimum. Et j'aimerai leurs prouver que je sais me défendre, mais je ne veux pas leurs renvoyer les insultes.
C'est à dire que ma situation est un peu bloqué...
Je sais que je devrais en parler, je le sais... Mais je suis tellement stupide que je n'y arrive pas...
Alors, je me défoule dans le sport, mon sport, de la danse donc, et dans la lecture. C'est effroyable comme je lis vite. Comme me l'a dit ma mère, c'est comme si j'essayais de fuir quelqu'un, quelque chose, en me réfugiant dans la lecture. Et bien, oui maman, tu as raison, pour une fois. Je fuis quelqu'un,ma classe, mon collège, je fuis quelque chose, ma vie, la réalité, les douleurs et les peines, les larmes... Aussi, j'écris. Je n'écris que pour moi, des histoires qui me font fuir ma vrai vie. Cela m'apaise, en dehors du collège en tout cas. Les collégiens, pour la plupart, ne comprennent pas le fait qu'on puisse aimer lire, aimer écrire. Pour eux, si ils font ces activités, c'est qu'on les oblige. Moi, si on devait m'obligeait à quelque chose, ce serait m'obliger d'arrêter ces activités qui me font... qui me donnent une envie de vivre. Sinon, ma vie ne serait qu'insultes, ce n'est pas intéressant.... Ah, aussi, il y a vous. Vous êtes un sorte de remède, vous, les Tarradicts. Le RPG, aussi. Il me fait inventer d'autres histoires, d'autres vies... Tout pour ne pas penser à la mienne, je vous ferai remarquer. En fait, ma vie sera comme ça jusqu'à ce que des gens m'accepte comme je suis.
Tout ça pour dire quoi ? Ne faites pas comme moi, et battez-vous... Battez-vous pour que votre vie est un sens, un véritable sens, et que vous n'ayez pas besoin de vous enfuir dans des sortes "de monde parallèle". Sauf pour la lecture, il n'y a rien de mal à dévorer les livres.
- Et les bons, les justes... Comment les sauverons-nous ?
- Où sont ces bons et ces justes, Mandus ? Montrez-les-moi, je ne les vois pas.