par Sentry » 18 Fév 2011, 11:06
Vous voulez des témoignages, pas de soucis:
-Un surveillant admet que les conditions de vie dans la prison ont provoqué une démobilisation quasi générale du personnel. Selon lui, certains quartiers seraient devenus des "zones de non-droit" : "il peut s’y passer n’importe quoi, du trafic de drogue, du racket, des règlements de compte, nous on y va plus".
-«Une politique de la pénurie», regrette Christophe, qui assure qu'au bout du compte, «c'est la sécurité qui trinque, pour les surveillants comme pour les détenus». Le gaillard aux 25 années de métier le rappelle: «On est là pour les empêcher de sortir, mais aussi pour les empêcher de s'étriper». Et avec «un surveillant pour deux étages», Willy, collègue de Christophe à la maison d'arrêt de Vivonne, assure que la tâche est impossible. «En 2009, il y a eu 750 agressions sur des personnels», annoncent les compères.
«On écoute de plus en plus les voyous»
«Et on ne parle que des agressions déclarées», relève Régis. Selon lui, en effet, les directions «ont des primes d'objectifs s'il y a peu d'incidents dans leur établissement». Ce qui explique selon lui une certaine volonté «d'étouffer les problèmes, pour ne pas faire de vagues». Une pratique doublée d'un «manque de confiance et de considération pour les surveillants», selon lui, tandis qu'«on écoute de plus en plus les voyous».
Des surveillants qui entendent que des membres du ministère de la Justice viennent sur place pour se rendre compte de la situation actuelle.
Une grande majorité des surveillants estime qu’elle ne peut plus travailler dans de telles conditions.
« Nous sommes menacés, agressés, nous n'avons pas les moyens d'avoir une autorité suffisante pour encadrer les détenus » explique Jean-Claude Vigneau, délégué FO de la centrale, dans La Semaine des Pyrénées
La France compte 63 000 détenus pour 51 000 places. Une surpopulation combinée à un manque de personnel. Conséquence : les insultes, menaces ou agressions sont de plus en plus fréquentes.
Le quotidien d’un surveillant c’est courir et se faire insulter
Certains surveillants ont peur de ce qui pourrait leur arriver en prison. Mais beaucoup de gardiens craignent également d’être agressés à l’extérieur par d’anciens détenus ou leurs familles. Alors ils mentent sur leur profession ou finissent par changer de métier.
Didier l’avoue, tous les matins avant d’aller travailler c’est « la boule au ventre »
Didier, surveillant à Fresnes (Yann Gallic 1’03’’)
C'est pas moi qui l'invente, suffit de faire quelque recherche et on trouves ce genre de choses, alors qui sont vraiment les détenus ? vous trouvez ça normal peu être ?
On peu me traiter de tout les noms ( un Noémie ) , mais vous savez ce que ça fait, de se demander tout les jours, si votre père va rentrer le soir ? moi oui !
Dreamecho pour te répondre, j'ais déjà dit et répéter pour moi la peine de mort doit être m'y en place à de rare occasion, sur les 5 cas, seul la femme qui tue de sang froid dix personnes devrait le mériter, les autres sont en légitimes défenses.