Hi les gens
Je reviens sur ce topic pour témoigner de la connerie des gens (oui parce que y'a des gens cons)
Je suis en première dans un lycée catholique dans le Morbihan (tu sens la douleur venir, là ? C'est tellement hardcore que apparemment (à vérifier) c'est le dirlo du lycée qui gérait les manifs contre le mariage pour tous) et je suis franchement lesbienne (oui avant je me pensais bi mais depuis 2 ans je me suis aperçue que j'avais aucune envie d'une quelconque relation avec un mec et puis merde ! c'est fluide la sexualité )
Tout mes potes sont carrément ok avec ça et on se vannes assez souvent là-dessus.
Mais y'a toujours des cons.
Dans mon lycée y'a cette fille en seconde qu'on va appeler Josiane.
Josiane est une jeune fille catholique pratiquante, elle s'habille comme dans les années 40 et doit avoir entre 8 et 17 frères et soeurs.
Elle est contre l'IVG, même en cas de viol, et trouve que c'est un meurtre horrible et qu'on devrait en avoir rien à battre de la femme à qui appartient l'utérus en question.
Ai-je mentionné son islamophobie ? Non ? Et bah voilà je la mentionne. (elle a même dit qu'elle se sentait oppressée)
Donc naturellement, pour elle je suis malade, j'ai été traumatisée pendant mon enfance et si j'ai des enfants ce seront de dangereux déséquilibrés.
Après ça elle à enchaîné sur la PMA, la GPA (mon Dieu ! mais c'est du trafic d'enfants ça !)
Quand j'ai essayer de lui dire qu'elle comprendrai pas étant donné qu'elle ne fait manifestement pas partie d'une minorité oppressée mais elle, rien à battre, elle me parle du trafic d'enfants quand même.
(je précise que ce sont les termes qu'elle à utilisé)
Je suis en colère, mais surtout déçue en fait. J'ai l'impression qu'elle veut se positionner en tant que victime des "immondes envahisseurs aux moeurs contre-nature" que nous serions.
Et franchement ça pique un peu.
Voilà, c'était mon coup de gueule /se pend/
Heureusement je ne suis pas la seule et depuis on forme un petit "club" de gens (moi plus une fille et deux mecs bi) qui revendiquent à mort d'être "malade"
(un peu comme la reconversion du mot "queer" qui est passé d'insulte à cri de ralliement)
Bref, Josiane, je suis malade, j'en suis on ne peut plus fière, et je t'emm*rde.