Source:
http://www.ethologie.info/revue/spip.php?article60 (consulté le 25 juillet 2011, 22:39)
[spoil][quote]L’homosexualité chez les animaux
PAR DELPHINE, ÉTUDIANTE EN BIOLOGIE
vendredi 1er décembre 2006
N’en déplaise à certains et certaines qui prétendent que l’homosexualité n’est qu’une anomalie de la nature et une perversion, il existe dans le règne animal de nombreux exemples qui tendent à nous montrer que cette pratique est toutefois naturelle.
Non je ne vous parlerais pas du phoque, qui malgré l’adage populaire : « Pédé comme un phoque » ne semble pas, malgré une sexualité précoce, montrer des signes d’activité homosexuelle.
Commençons par le dauphin, charmant Flipper qui réjouissait nos yeux de ses aventures et de ses prouesses à se faire comprendre du genre humain par des petits cris stridents. Et bien oui, ce même Flipper, comme certains de ces congénères vivant en captivité, a fait l’observation de rapports homosexuels. De là à passer ces aventures sous la signalétique "Interdit au moins de 12 ans", il n’y a qu’un pas que les prudes censeurs américains pourraient franchir.
Beaucoup plus proche de nous sur l’arbre de l’évolution, on trouve les bonobos, sous espèce de chimpanzés aux moeurs sexuelles tellement libérées qu’ils seraient capables de faire rougir une spécialiste de la libération de semence mâle. Ces charmants petits primates comptent environ 100 000 membres dans leur communauté. Dès leurs découvertes, de nombreux scientifiques, lubriques autant que curieux, se mirent à les étudier. Un scientifique, Frans de Wal, a noté leur intérêt pour les jeux érotiques et la fréquences de leurs rapports sexuels (envieux le scientifique ?).
Notez la précison des notes du Monsieur : « Entre mâles, les schémas allaient de montes rapides par-derrière à des embrassades excitées face à face accompagnées de brandissements et de frottements de pénis" de plus, il note que "A l’état sauvage, comme en captivité, les bonobos femelles ont des contacts sexuels intenses entre elles ».
Mais les mammifères ne sont pas les seuls représentants de la gay attitude de mère Nature, les lézards du genre Cnemidophorus sont très intéressants à de nombreux égards. En effet, cette espèce (peut être représentative du futur du genre humain) ne possède plus de mâles. Et pourtant, l’espèce perdure. Par quels mécanismes me direz vous ?
La parthénogénèse : reproduction sexuée sans fécondation. Mais si les demoiselles n’ont plus besoin de ces messieurs pour assurer leur retraite, leur ovulation se doit tout de même d’être "excitée" par un accouplement. Rien de plus simple pour ces lézardes inventives, qui se travestissent chacune leur tour pour aider leur copine à fabriquer ses petits oeufs.
D’autres exemples peuplent notre planète, alors à tous ceux qui pensent que tout ça n’est pas naturel, y’a que les cons qui changent pas d’avis.
Pour les plus intéressés : La vie amoureuse et érotique des animaux de Sparks John (Edition Belfond, 1978)[/quote][/spoil]
Source:
http://www.maxisciences.com/animal/tous ... t2489.html (consulté le 25 juillet 2011 à 22:41)
[spoil][quote]Tous les animaux seraient potentiellement homosexuels
Info rédaction, publiée le 22 juin 2009
Californie, États-Unis - Les relations homosexuelles ont déjà été observées chez des espèces bien connues, comme le dauphin ou le pingouin, mais aujourd’hui les scientifiques ont recensé bien d’autres cas. Selon une nouvelle étude, l’homosexualité existe dans tout le règne animal et serait même indispensable pour la survie de certaines espèces.
La découverte bouleverse les croyances de ceux qui considèrent que l’homosexualité n’est pas naturelle, ainsi que les connaissances scientifiques du mode de vie des animaux. Le biologiste Nathan Bailey déclare : « Il est clair que les comportements sexuels entre individus du même sexe vont bien plus loin que les quelques exemples connus qui dominent la littérature scientifique, par exemple chez les bonobos, dauphins, pingouins et mouches ».
Près d’un tiers des albatros de Laysan ont été élevés par deux femelles. Les couples « lesbiens » se sont formés dans le but d’élever les couvées puisque le nombre de mâles a fortement diminué. Selon l’étude, ces couples élèvent moins de jeunes que les couples hétérosexuels, mais leurs efforts ont permis de restaurer la population décroissante d’albatros sur l’île. Autre exemple : la moitié du temps, les mâles dauphins ont des relations sexuelles avec d’autres mâles, tandis que chez le vautour gypaète barbu, ces relations représentent le quart des accouplements.
Les chercheurs expliquent que la raison de la formation des couples homosexuels varie selon les espèces. « Par exemple, les mouches mâles sont attirées par d’autres mâles car il leur manque un gène leur permettant de différencier les sexes » explique le docteur Bailey de l’université de Californie. « Mais cela est très différent chez les dauphins, qui s’engagent dans des relations entre même sexe pour faciliter les liens sociaux dans le groupe, ou les femelles albatros qui peuvent rester en couple toute leur vie pour s’entraider à élever des petits ».
Le docteur Bailey et sa collègue Marlene Zuk affirment que l’homosexualité peut aussi affecter les chances de survie de certaines espèces, en rendant « indisponibles » des groupes d’animaux pourtant capables de se reproduire[/quote][/spoil]
Source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sexualit%C3%A9_animale (consulté le 25 juillet 2011 à 22:44)
[spoil][quote]Homosexualité et bisexualité animales[modifier]
La sexualité animale ne se limite pas à des rapports monosexuels ou hétérosexuels à intention reproductive. Ainsi, les comportements sexuels animaliers peuvent avoir différents objets et revêtir de multiples formes. Les spécialistes ont noté divers comportements analogues aux comportements humains non reproductifs tels qu'homosexualité, bisexualité oumasturbation.
L'homosexualité au sens large se définit par des rapports sexuels et/ou amoureux entre individus de même sexe 7.
Dans son livre Biological Exuberance: Animal Homosexuality and Natural Diversity paru en 1999, le chercheur Bruce Bagemihl affirme que des comportements homosexuels animaux ont été observés chez près de 450 espèces animales, dans chaque grande zone géographique et chaque groupe animal, et qu'ils peuvent être séparés en 5 groupes distincts : parade amoureuse, affection, relation sexuelle, vie en couple et comportement parental8. Les organisateurs de l'exposition Against Nature? affirmaient que des comportements homosexuels étaient retrouvés chez la plupart des groupes de vertébrés, mais aussi parmi les insectes, les araignées, les crustacés, les octopodes et les vers parasites, le phénomène étant reporté chez près de 1500 espèces animales et bien documenté chez 500 d'entre elles9.
L'existence d'une homosexualité animale exclusive ou occasionnelle : Aristote (perdrix), Athénée (colombes, perdrix), Élien (cailles), Horapollon (perdrix), Pline l'Ancien (cailles, coqs, perdrix), Plutarque (coqs).
Cette homosexualité animale est envisagée mais son existence est niée par les auteurs et/ou textes suivants : Platon (Lois), Ovide, Pseudo-Phocylide, Plutarque, Lucien, Longus, Jean Chrysostome, Célius Aurélien, Agathias (VIe siècle), Justinien, Altercation , Vincent de Beauvais. Cette négation implique une perception ancienne du concept d'homosexualité, ce qui contredit a priori la thèse constructiviste.
Observations[modifier]
Les bonobos[modifier]
Le bonobo est une espèce dont la bisexualité est un fait d'observation. Les mâles comme les femelles s'adonnent fréquemment à des relations avec le même sexe ou avec le sexe opposé, avec des individus matures et immatures sexuellement. Le sexe a une fonction d'apaisement des tensions très importantes chez les bonobos ainsi que d'apprentissage 10.
Les manchots[modifier]
En 2005, six manchots de Humboldt mâles du zoo de Bremerhaven (Allemagne) avaient défrayé les chroniques en formant trois couples homosexuels 11 et en "adoptant" des cailloux comme œufs. Les instances du zoo avaient essayé d'introduire des manchots femelles pour qu'ils s'accouplent mais les couples homosexuels se sont maintenus12.
Des cas similaires ont été observés, comme deux manchots nommées Roy et Silo au zoo de New York 13.
Autres[modifier]
Le chercheur Bruce Bagemihl a observé des dauphins mâles qui se frottaient les uns aux autres. Les orques, les lamantins ainsi que les girafes se livreraient à des orgies sexuelles entre mâles, comme plus de 450 espèces vertébrées. Selon Thierry Lodé, il apparaît également que de nombreuses espèces (lions, putois) montrent des pratiques largement bisexuelles. Plusieurs chercheurs ont aussi observé des préférences homosexuelles chez les moutons14. La sexualité exclusive reste rare dans la nature et la diversité des comportements seraient largement privilégiée par l'évolution biologique et le conflit sexuel. Un autre scientifique, Paul Vasey, a également identifié des comportements lesbiens chez lesmacaques15.
Chez certaines espèces de lézards se reproduisant par parthénogenèse, une homosexualité exclusive des femelles a été observée (les mâles ayant disparu chez cette espèce). Ce comportement est nécessaire à la réalisation de l'ovulation. Aucun cas d'homosexualité exclusive des femelles n'a été décrit chez les espèces animales où les mâles sont présents16,17.
Impact dans les sociétés humaines[modifier]
Le sujet reste très controversé. D'une part, ces constats sont utilisés par les défenseurs des homosexuels afin de montrer que l'homosexualité n'est ni anormale ni uniquement un phénomène sociétal ou sociologique mais bien biologique, hormonal et naturel. D'autre part, certains estiment ces conclusions anthropomorphiques, et que l'homosexualité humaine n'a pas à trouver de justification à travers la sexualité animale.[/quote][/spoil]
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Je pense que tu as à présent de la lecture... Et il y en a beaucoup des comme ça si ça t’interesse.
PS: les articles sont mis en spoil si jamais

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merci dudu ^^